Description
PROPRIETES ET BIENFAITS
Les expositions solaires répétées ou prolongées peuvent avoir des effets néfastes sur la santé de la peau et des yeux. Les rayons ultraviolets (UV) émis par le soleil peuvent endommager les cellules cutanées et entraîner divers problèmes tels que l’apparition de taches brunes, de grains de beauté et de ridules. De plus, les yeux peuvent également être sensibles à la lumière et présenter des larmoiements.
Dermoline Solaire Bio : des gélules pour favoriser le bronzage
Dermoline Solaire Bio est un complexe à base d’urucum, d’extraits de carotte, de tomate et de vitamine C issue d’acérola, conçu pour offrir une protection solaire optimale. Cette formule innovante offre également des avantages supplémentaires pour votre teint. En utilisant des ingrédients naturels et biologiques, cette formule offre une protection efficace contre les rayons UV tout en favorisant la santé de la peau et des yeux. Profitez des bienfaits de Dermoline Solaire BiO pour prévenir les dommages cutanés, réduire les signes de vieillissement prématuré et protéger votre peau des effets néfastes du soleil.
Quels sont les ingrédients clés de Dermoline Solaire BiO ?
Nos gélules sont formulées à partir d’ingrédients naturels soigneusement sélectionnés pour leurs propriétés bénéfiques pour la peau et les yeux. Tels que :
– Urucum : la poudre d’urucum contenue dans Dermoline Solaire Bio renferme des pigments de la famille des caroténoïdes, notamment la bixine titrée à 3%, la norbixine et le bêtacarotène. Les caroténoïdes sont connus pour leurs propriétés antioxydantes, qui aident à neutraliser les radicaux libres produits par les rayons UV.
– Carotte et tomate : les extraits de carotte et de tomate présents dans Dermoline Solaire Bio sont également riches en caroténoïdes. Ces composés végétaux sont connus pour offrir une protection supplémentaire contre les rayons UV.
– Vitamine C issue d’acérola : elle joue un rôle crucial dans le processus de spécialisation cellulaire. De plus, elle contribue à la formation normale de collagène, une protéine essentielle pour maintenir l’élasticité de la peau. La vitamine C présente dans Dermoline Solaire Bio participe également à la protection des cellules, en particulier contre le stress oxydatif causé par les rayons UV. L’acérola, agit comme un antioxydant et aide à éviter les dommages oxydatifs.
Pourquoi prendre Dermoline Solaire Bio ?
Dermoline Solaire Bio offre plusieurs avantages pour ceux qui cherchent à protéger leur peau et leurs yeux des effets causés par le soleil tout en ayant un beau bronzage.
– Protection cellulaire : grâce à sa formulation, les actifs de Dermoline Solaire Bio offre une protection cellulaire efficace. Les caroténoïdes présents dans l’urucum, la carotte et la tomate sont connus pour agir contre les effets des rayons UV, aidant ainsi à réduire les dommages cutanés liés à l’exposition solaire ;
– Prévention des signes de vieillissement cutané : En favorisant la formation normale de collagène, la vitamine C contenue dans Dermoline Solaire Bio contribue à maintenir l’élasticité de la peau. Cela peut aider à réduire l’apparition de rides, de ridules et d’autres signes de vieillissement cutané prématuré causés par le soleil ;
– Protection des cellules oculaires : La vitamine C présente dans Dermoline Solaire Bio offre une protection supplémentaire aux cellules de la rétine contre le stress oxydatif induit par les rayons UV. Cela peut contribuer à maintenir la santé oculaire et réduire les risques de dommages causés par l’exposition solaire ;
– Autobronzant naturel : Grâce à sa formule spéciale, Dermoline Solaire Bio favorise un bronzage naturel et uniforme. Les ingrédients soigneusement sélectionnés stimulent la production de mélanine, le pigment responsable de la coloration de la peau, offrant ainsi un teint hâlé et lumineux sans exposition excessive au soleil. Obtenez un bronzage naturellement éclatant avec Dermoline Solaire Bio ;
– Prolongateur de bronzage : Après une exposition au soleil, votre bronzage peut s’estomper avec le temps. Dermoline Solaire Bio aide à prolonger la durée de votre bronzage en maintenant l’éclat de votre peau. Sa formule contribue à maintenir un bronzage durable et éclatant plus longtemps.
Dermoline Solaire Bio : le choix parfait pour une protection solaire adaptée à tous
Notre produit est destiné à ceux qui recherchent une protection solaire efficace. Cette formule spécialement conçue offre une protection contre les rayons UV, aidant ainsi à prévenir les dommages cutanés à long terme. Que vous soyez en vacances à la plage, en randonnée en montagne ou simplement en train de profiter du soleil, Dermoline Solaire Bio est un choix idéal pour vous protéger des effets néfastes du soleil.
Que vous ayez une peau sensible, que vous pratiquiez des activités de plein air ou que vous recherchiez simplement une protection solaire efficace, Dermoline Solaire Bio est un choix judicieux. Son mélange synergique d’ingrédients naturels offre une protection fiable tout en nourrissant et en préservant la santé de votre peau. Profitez du soleil en toute tranquillité d’esprit avec Dermoline Solaire Bio.
Quand utiliser Dermoline Solaire Bio ?
Notre produit est un compagnon idéal tout au long de votre exposition au soleil, offrant une protection, un soutien et des avantages pour votre peau. Voici les différents cas où vous pouvez l’utiliser :
– Avant l’exposition au soleil pour activer la mélanine : Avant de vous exposer au soleil, préparez votre peau en utilisant Dermoline Solaire Bio. Sa formule spécialement conçue stimule la production de mélanine, le pigment responsable de la coloration de la peau. En activant naturellement la mélanine, Dermoline Solaire Bio favorise un bronzage plus rapide et uniforme ;
– Pendant l’exposition pour une protection de la peau et des yeux : Lorsque vous profitez du soleil, il est essentiel de protéger votre peau et vos yeux des rayons UV nocifs. Dermoline Solaire Bio offre une protection solaire efficace grâce à sa combinaison d’ingrédients naturels. Sa formule aide à prévenir les dommages cutanés causés par le soleil. Tout en appliquant une crème solaire adaptée à votre type de peau avant et pendant l’exposition au soleil. Associez Dermoline Solaire Bio à une protection solaire pour obtenir un bronzage naturellement beau et protéger votre peau des rayons UV ;
– Après exposition pour l’effet prolongateur de bronzage même après la fin de la période estivale, vous pouvez continuer à profiter des bienfaits de Dermoline Solaire Bio et prolonger la durée de votre bronzage.
Révélez votre éclat d’été : Conseils pour un bronzage naturel et uniforme
Pour obtenir un bronzage parfait et une peau radieuse lors de vos expositions au soleil, voici quelques conseils à suivre :
– Hydratez votre peau : Une peau bien hydratée est essentielle pour un bronzage éclatant. Utilisez régulièrement une crème hydratante pour maintenir votre peau souple et prévenir la desquamation due à l’exposition au soleil ;
– Protégez votre peau : N’oubliez pas d’appliquer une protection solaire adaptée à votre type de peau et à l’intensité des rayons UV. Choisissez un écran solaire à large spectre avec un facteur de protection solaire (FPS) approprié et réappliquez-le toutes les deux heures, surtout après avoir nagé ou transpiré ;
– Exposez-vous progressivement : Évitez les expositions prolongées au soleil pendant les heures les plus chaudes de la journée. Commencez par de courtes périodes d’exposition, en augmentant progressivement la durée au fil des jours, pour permettre à votre peau de s’adapter progressivement aux rayons UV ;
– Portez des vêtements de protection : En complément de votre protection solaire, portez un chapeau à larges bords et des lunettes de soleil offriront également une protection supplémentaire à votre visage et à vos yeux ;
– Hydratez-vous : Buvez suffisamment d’eau pour maintenir une hydratation optimale de votre peau. Une bonne hydratation contribue à prévenir la déshydratation causée par l’exposition au soleil et favorise un bronzage sain ;
– Prenez soin de votre peau après l’exposition : Après chaque exposition au soleil, apaisez votre peau en appliquant une solution hydratante. Cela aidera à prévenir les coups de soleil et à maintenir l’hydratation de votre peau.
CONSEILS D’UTILISATION
Combien ?
2 gélules par jour, voie orale.
Conditions de conservation
Conserver à l’abri de la chaleur, dans un endroit sec.
Précautions d’emploi
Complément alimentaire. Ne peut remplacer une alimentation variée et équilibrée et un mode de vie sain. Tenir hors de portée des jeunes enfants. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée. Déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes. Ne protège pas des coups de soleil. Ne pas oublier d’appliquer avant et pendant toute exposition au soleil une crème protectrice à haut indice.
COMPOSITION ET ORIGINE
INGRÉDIENTS : Poudre de graines d’urucum* (Bixa orellana) contenant 3 % de bixine ; extrait de riz déshydraté* ; gélule d’origine végétale : hydroxypropylméthylcellulose ; extrait d’acérola* (Malpighia punicifolia) titré en vitamine C ; extrait de carotte* (Daucus carota L.) ; extrait de tomate* (Solanum lycopersicum L.).
*Issu de l’Agriculture Biologique.
INGRÉDIENTS | 2 GÉLULES | EPF** | TITRAGE | VNR*** |
Poudre d’Urucum | 300 mg | – | 9 mg de bixine | – |
Extrait de Carotte | 46 mg | 300 mg | – | – |
Extrait de Tomate | 20 mg | 380 mg | – | – |
Extrait d’Acérola | 80 mg | – | 12 mg de vitamine C naturelle | 15% |
** EPF = Equivalent Plante Fraîche / *** VNR = Valeurs Nutritionnelles de Référence
ETUDES SCIENTIFIQUES
L’exposition de la peau aux UV entraîne des réactions chimiques et biologiques appelées stress photooxydant 1. Les dommages photooxydatifs affectent les lipides, les protéines et l’ADN cellulaires et sont impliqués dans la pathobiochimie de la formation d’érythèmes, du vieillissement prématuré de la peau et du développement de photodermatoses. Le coup de soleil est une réaction dermique visible à la suite d’une exposition excessive à la lumière du soleil, appelée érythème solaire ou induit par les UV, et se caractérise par une sensibilité, des cloques parfois douloureuses et des brûlures au second degré 2. Les dommages directs et indirects résultant des réactions photochimiques entraînent une vasodilatation des vaisseaux dermiques et un œdème, et provoquent une augmentation du flux sanguin dans la zone touchée. Les dommages aux protéines et à l’ADN s’accumulent dans les cellules de la peau et des changements morphologiques se produisent dans les kératinocytes et les autres cellules de la peau. Lorsqu’une cellule est irréversiblement endommagée par l’exposition aux UV, la mort cellulaire s’ensuit par le biais de mécanismes apoptotiques, ce qui conduit à l’apparition de cellules dites “coups de soleil” dans l’épiderme.3
La peau et les rayons UV 4
La peau est le plus grand organe du corps humain et la première barrière défensive. Outre sa fonction protectrice, la peau est sensible au toucher, à la douleur, à la pression, aux démangeaisons, à la température et au rayonnement solaire. La peau est composée de deux couches, l’épiderme et le derme, qui contiennent un certain nombre de types de cellules. L’épiderme est en grande partie composé de kératinocytes, qui proviennent des cellules souches de l’épiderme. Ces cellules migrent vers le haut et se différencient pour former les différentes couches de la peau externe : de la base à la surface, il s’agit du :
– Stratum basale ;
– Stratum spinosum ;
– Stratum granulosum ;
– Stratum lucidum ;
– Stratum corneum.
Au fur et à mesure de leur migration vers le haut, les kératinocytes commencent à exprimer différents marqueurs et protéines qui finissent par créer la barrière épidermique. Les cellules productrices de mélanine, appelées mélanocytes, résident dans la couche basale. La synthèse de la mélanine est stimulée en réponse à l’interaction avec la lumière et le pigment est transféré aux kératinocytes voisins, où il agit comme un bouclier contre les rayons UV et comme un piégeur de radicaux libres. Le derme soutient et nourrit l’épiderme et se compose principalement de fibroblastes, de vaisseaux lymphatiques et sanguins, de terminaisons nerveuses, de follicules pileux et de glandes. Cette couche est subdivisée en deux sections :
– La couche papillaire, qui contient des terminaisons nerveuses et des capillaires ;
– La couche réticulaire, qui est principalement composée de collagène et de fibres élastiques.
L’hypoderme a longtemps été considéré comme faisant partie de la peau, bien qu’il soit actuellement considéré comme faisant partie d’un tissu sous-cutané ayant une influence importante sur la biologie de la peau.
Fig. A) Le rayonnement solaire et ses différentes longueurs d’onde exercent plusieurs effets sur la peau. Le rayonnement UV se subdivise en UVC, qui est entièrement bloqué par l’atmosphère, en UVB et en UVA. Au contact du tissu cutané, les photons lumineux peuvent être réfléchis ou transmis de manière diffuse à la surface. Lorsque les photons lumineux pénètrent plus profondément dans la peau, les résultats suivants peuvent se produire :
1) Les photons peuvent être réfléchis de manière diffuse ;
2) Les photons peuvent pénétrer dans les couches de la peau (lumière transmise directement), ce qui dépend de la longueur d’onde ;
3) Les photons peuvent être dissipés sous forme d’énergie calorifique.
B) Les couches de la peau, les types de cellules et les annexes sont représentés. Les opsines sont exprimées dans les kératinocytes, les mélanocytes et les fibroblastes. Les chromophores se trouvent dans l’épiderme et le derme. La profondeur du rayonnement UV et de la pénétration de la lumière dans la peau est indiquée. Les opsines et les chromophores représentent deux lieux d’interaction des photons UV et lumineux, qui peuvent entraîner des réponses physiologiques.
Le rayonnement UV
Il est classé en UVC (100-280 nm), UVB (280-320 nm) et UVA (320-400 nm). Ces définitions ont été élaborées au début du 20e siècle. L’énergie étant inversement proportionnelle à la longueur d’onde, les UVC ont l’énergie la plus élevée, suivis des UVB et des UVA. La capacité de pénétration du rayonnement UV dans la peau est directement proportionnelle à sa longueur d’onde : les UVB n’atteignent que l’épiderme et les UVA le derme. Le rayonnement UV qui atteint la Terre ne représente que 2 % du rayonnement solaire total atteignant la surface, dont les UVA et les UVB représentent respectivement environ 90-95 % et 5-10 %, tandis que les UVC sont complètement bloqués par la couche d’ozone. Les effets du rayonnement UV sur la peau sont les suivants :
– Le coup de soleil, causé principalement par les UVB ;
– Les lésions de l’ADN nucléaire et mitochondrial résultant de l’accumulation de dimères de cyclobutane pyrimidine et de photoproduits 6-4 (UVB principalement), et de 8-oxoguanine (8-oxoG) en raison de l’action indirecte des UVA ;
– La réparation de l’ADN, qui peut déclencher l’apoptose, entraînant une perte de peau ;
– La génération d’espèces réactives d’oxygène et d’azote, qui endommagent les lipides et les membranes ;
– L’activation d’un système neurodocrinien complexe dans la peau avec des effets systémiques probables ;
– La production de pré-vitamine D3 à la suite de la conversion du 7-déhydrocholestérol par les UVB ;
– L’augmentation de la production de MSH (hormone mélanotrope) qui se traduit par une augmentation du taux d’humidité dans la peau ;
– La dégradation de la matrice cellulaire par les métalloprotéinases qui est associée au vieillissement de la peau.
La photoprotection : Comment notre corps se protège du soleil
Les mélanines, pigments endogènes qui diffusent et absorbent la lumière UV, contribuent largement à la protection endogène de la peau humaine 5. Dans les mélanocytes épidermiques, la production de mélanine est augmentée par l’exposition au soleil (bronzage). La photoprotection endogène ou systémique peut être renforcée par l’apport de composés alimentaires ou non alimentaires ayant des propriétés photoprotectrices. Le concept de protection endogène supplémentaire a été proposé il y a environ 30 ans 6. Afin d’augmenter la barrière contre les rayons UV, le composé doit absorber les rayons UV sur une large gamme de longueurs d’onde avec une grande efficacité. Les antioxydants protègent les cibles moléculaires en piégeant les espèces réactives de l’oxygène, y compris les molécules excitées de l’oxygène singulet et de l’état triplet. Les composés qui modulent la signalisation dépendante du stress et/ou suppriment les réponses cellulaires et tissulaires telles que l’inflammation conviennent à cet objectif. Un certain nombre de micronutriments efficaces sont capables de piéger directement les prooxydants lipophiles et hydrophiles ou de servir de composants d’enzymes antioxydantes. Les caroténoïdes, les tocophérols, les flavanols et d’autres polyphénols, ainsi que la vitamine C, contribuent à la défense antioxydante et donc à la photoprotection endogène. 7
Qu’est-ce que les caroténoïdes ?
Les caroténoïdes ou tétraterpénoïdes sont des pigments organiques rouges, jaunes et oranges qui sont principalement produits par les plantes, les algues, les bactéries et les champignons. Ils sont responsables de la coloration caractéristique de différents produits alimentaires et organismes vivants tels que les citrouilles, les carottes, les tomates, les canneberges, le maïs, les crevettes, flamant rose, homard, saumon et jonquilles. Il y a environ 1100 caroténoïdes présents jusqu’à présent qui peuvent être divisés en deux groupes principaux, c’est-à-dire le carotène et les xanthophylles. Tous les dérivés des caroténoïdes sont des tétraterpènes, c’est-à-dire qu’ils sont généralement dérivés de la molécule de 8-isoprène et sont constitués de 40 atomes de carbone. Environ 40 types de caroténoïdes peuvent être obtenus par l’alimentation humaine typique et 20 types de caroténoïdes ont été détectés dans les cellules et tissus sanguins humains. 8
Les sources de caroténoïdes
Les caroténoïdes sont principalement classés en deux groupes, à savoir le carotène (qui contient uniquement des atomes de carbone (C) et d’hydrogène (H), par exemple le lycopène, l’écarotène et le b-carotène) et les xanthophylles (qui contiennent également de l’oxygène ainsi que des atomes de carbone et d’hydrogène, tels que l’astaxanthine et la cryptoxanthine). Les aliments contenant des caroténoïdes sont généralement de couleur rouge, jaune ou orange, mais pas toujours, car ils sont également présents dans les légumes à feuilles vertes. Les carottes, les pastèques, les papayes, les tomates, les poivrons, les cantaloups, les mangues, les patates douces, les papayes, les épinards, les choux frisés, les oranges et les avocats font partie des fruits et légumes qui contiennent le plus de caroténoïdes. Les tomates sont principalement riches en lycopène et les légumes verts tels que le brocoli, les épinards et les haricots verts sont de riches sources d’a- et de b-carotène. Les sources courantes de b-cryptoxanthine sont les mandarines, les pois, le jaune d’œuf, le maïs et les oranges. 8
Le rôle des caroténoïdes
Il a été suggéré que le vieillissement cutané dépendant des UVA est principalement associé à la formation d’oxygène singulet et que les effets du bêta-carotène sur la signalisation sont au moins en partie liés aux propriétés d’extinction de l’oxygène singulet 9. À faible tension d’oxygène, les caroténoïdes piègent également les radicaux peroxyles 10, inhibant ainsi le processus de peroxydation des lipides. Les caroténoïdes les plus abondants dans l’organisme humain sont le b-carotène, l’a-carotène et le lycopène, ainsi que les xanthophylles lutéine, zéaxanthine, a- et b-cryptoxanthine 7. Les niveaux de caroténoïdes dans la peau humaine sont de l’ordre de 0,2 à 0,6 nmol/g de tissu humide 7 ; cependant, il existe des différences significatives en ce qui concerne le niveau des caroténoïdes individuels et la distribution des caroténoïdes dans les différentes zones de la peau 7. Les données issues d’études humaines sur les effets photoprotecteurs du b-carotène appliqué par voie orale sont contradictoires. Dans les études où une protection a été observée, le traitement aux caroténoïdes a duré au moins 10 semaines et la dose était supérieure à 20 mg de caroténoïdes par jour 11. Une autre étude a montré que d’autres caroténoïdes ou des sources alimentaires fournissant des quantités considérables d’autres caroténoïdes peuvent convenir à la photoprotection endogène. Une supplémentation avec une dose quotidienne de 24 mg de mélange de caroténoïdes comprenant les trois principaux caroténoïdes alimentaires, le b-carotène, la lutéine et le lycopène (8 mg chacun/j), offre une protection contre l’érythème induit par les UV ; l’effet était comparable à celui du b-carotène seul appliqué à raison de 24 mg/j. 12
Le lycopène
Le lycopène est l’un des 600 pigments naturels appartenant à la famille des caroténoïdes tétraterpènes. Il s’agit d’un caroténoïde lipophile bioactif qui confère une couleur rouge aux fruits et aux légumes. Il joue divers rôles chez les plantes et les humains. Chez les plantes, on sait qu’il joue un rôle dans le processus de photosynthèse et qu’il est également présent en abondance dans les chromoplastes, qui sont responsables de la coloration des fruits, de leur maturation et de leur attraction. Il s’agit du plus puissant inhibiteur d’oxygène singulet connu pour ses excellentes propriétés antioxydantes. 13
Des données cliniques humaines suggèrent que la consommation de concentré de tomates peut atténuer l’érythème cutané induit par les UV. On a émis l’hypothèse que les pigments caroténoïdes sont les composés responsables de ce résultat biologique, car l’une des principales fonctions des caroténoïdes dans les plantes est d’agir comme photoprotecteurs. Dans les plantes, les caroténoïdes contribuent à détourner l’énergie de la chlorophylle et de l’appareil photosynthétique et peuvent piéger l’oxygène singulet. Après consommation, les caroténoïdes se déposent dans la peau des humains où ils sont, en théorie, présents et capables de protéger contre les dommages causés par les UV. Le lycopène, le principal caroténoïde des tomates, s’est avéré être le plus efficace des caroténoïdes pour neutraliser l’oxygène singulet. 13,14
Urucum
Bixa orellana L. est une espèce appartenant à la famille Bixaceae et au genre bixa. Bien qu’originaire de l’Amérique tropicale, cette espèce est cultivée sous les tropiques dans le monde entier. Au Brésil, elle a été identifiée comme une plante indigène des États du nord et du nord-est. Il s’agit d’un petit arbre, généralement de moins de 6 m, pouvant atteindre 8 m, avec un diamètre de 15 à 20 cm à la base de la tige, un large taillis et une ramification abondante. Les fruits sont des capsules ovoïdes et aplaties, ovales, hémisphériques, ellipsoïdes ou coniques, contenant de nombreuses graines, entourées d’une pulpe rougeâtre. Les capsules s’ouvrent en deux parties égales et leur couleur varie du brun foncé ou rougeâtre au vert ou jaune pâle, selon la variété de la plante. Elles sont densément couvertes d’épines flexibles et contiennent en moyenne 54 graines contenant du pigment. La fructification a lieu tout au long de l’année, avec une forte augmentation en hiver. La bixine est le pigment présent en plus grande concentration dans les graines, représentant plus de 80% des caroténoïdes totaux. 15
L’effet le plus documenté de la bixine est son activité antioxydante. Des expériences in vitro ont montré que les extraits de graines ont une grande capacité à piéger les espèces réactives de l’oxygène (ERO), en corrélation avec la concentration de bixine dans les extraits. Le mécanisme possible de cet effet est le transfert d’électrons permis par les doubles liaisons présentes dans cet apocaroténoïde ou l’abstraction d’hydrogène de la molécule de caroténoïde fonctionnant ainsi comme un antioxydant à rupture de chaîne. 16
Sources :
1- Thiele, J.; Elsner, P. (2000). [Current Problems in Dermatology] Oxidants and Antioxidants in Cutaneous Biology Volume 29 || UV-Induced Oxidative Stress and Photoaging. , (), 83–94.
2- Clydesdale, Gavin J; Dandie, Geoffrey W; Muller, H Konrad (2001). Ultraviolet light induced injury: Immunological and inflammatory effects. Immunology & Cell Biology, 79(6), 547–568
3- Kulms D, Schwarz T. Molecular mechanisms of UV-induced apoptosis. Photodermatol Photoimmunol Photomed. 2000 Oct;16(5):195-201
4- Leonardo Vinicius Monteiro de Assis;Paulo Newton Tonolli;Maria Nathalia Moraes;Maurício S. Baptista;Ana Maria de Lauro Castrucci; (2021). How does the skin sense sun light? An integrative view of light sensing molecules. Journal of Photochemistry and Photobiology C: Photochemistry Reviews
5- J-P. Ortonne (2002). Photoprotective properties of skin melanin. , 146(Supplement s61), 7–10
6- Mathews-Roth MM, Pathak MA, Parrish J, Fitzpatrick TB, Kass EH, Toda K, Clemens W. A clinical trial of the effects of oral beta-carotene on the responses of human skin to solar radiation. J Invest Dermatol. 1972 Oct;59(4):349-53
7- Wilhelm Stahl; Helmut Sies (2007). Carotenoids and Flavonoids Contribute to Nutritional Protection against Skin Damage from Sunlight. , 37(1), 26–30.
8- Behera, A. (2022). Sweta Priyadarshini Pradhan, Santwana Padhi 2, Monalisa Dash 3, Heena 4, Bharti Mittu 5 and.
9- Wertz K, Hunziker PB, Seifert N, Riss G, Neeb M, Steiner G, Hunziker W, Goralczyk R. beta-Carotene interferes with ultraviolet light A-induced gene expression by multiple pathways. J Invest Dermatol. 2005 Feb;124(2):428-34
10- Burton GW, Ingold KU. beta-Carotene: an unusual type of lipid antioxidant. Science. 1984 May 11;224(4649):569-73.
11- Stahl, Wilhelm; Heinrich, Ulrike; Jungmann, Holger; Sies, Helmut; Tronnier, Hagen (2000). Carotenoids and carotenoids plus vitamin E protect against ultraviolet light–induced erythema in humans. The American Journal of Clinical Nutrition, 71(3), 795–798., 25-27
12- Heinrich U, Gärtner C, Wiebusch M, Eichler O, Sies H, Tronnier H, Stahl W. Supplementation with beta-carotene or a similar amount of mixed carotenoids protects humans from UV-induced erythema. J Nutr. 2003 Jan;133(1):98-101
13- Yasmeen, N., Sameer, A. S., & Nissar, S. (2022). Lycopene. In Nutraceuticals and health care (pp. 115-134). Academic Press
14- Cooperstone JL, Tober KL, Riedl KM, Teegarden MD, Cichon MJ, Francis DM, Schwartz SJ, Oberyszyn TM. Tomatoes protect against development of UV-induced keratinocyte carcinoma via metabolomic alterations. Sci Rep. 2017 Jul 11;7(1):5106.
15- Stringheta, P. C., Silva, P. I., & Costa, A. G. (2018). Annatto/Urucum—bixa orellana. In Exotic fruits (pp. 23-30). Academic Press.
16- Rivera-Madrid, R., Aguilar-Espinosa, M., Cárdenas-Conejo, Y., & Garza-Caligaris, L. E. (2016). Carotenoid derivates in achiote (Bixa orellana) seeds: synthesis and health promoting properties. Frontiers in plant science, 7, 1406.
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